Les adieux annuels a la fin des vacances depuis que nous vivons en Nouvelle Zelande ont toujours ete difficiles mais sont d’une toute autre ampleur depuis que Little Poppet est la. La culpabilite qu’on nous jette a la figure a chaque detour de phrase aussi.
Cette annee fut la pire, peut-etre parce que LP etait assez grand pour se familiariser avec ses grand-parents, ses cousins, ses oncles et tantes et me faire realiser tous ces moments en famille qu’il ne vivra pas tant que nous serons ici. Peut-etre parce que lorsque j’ai dit au revoir a ma grand-mere, j’ai lu dans ses yeux que c’etait un adieu et que j’ai bien peu d’espoir de la revoir.
Peut-etre parce que ma mere a besoin de moi, de mon soutien et que je ne peux pas lui apporter a 20 000 kilometres.
Peut-etre parce que 40 heures de trajet porte a porte pour 19 jours sur place a diviser entre 2 familles, les quelques amis, un enfant grognon qui a une otite et se remet mal de 10 heures de decalage horaire c’est un effort necessaire mais o combien epuisant au final.
Je reviens donc de ces vacances le coeur brise par les adieux mais surtout par la conviction que nous ne pouvons pas rester ici beaucoup plus longtemps a moins de faire une croix sur le voyage annuel en France, ce qui voudrait dire faire une croix sur nos familles. Inenvisageable. Mais rentrer pour cette unique raison, cela suffira-t-il pour que nous soyons aussi heureux la-bas qu’ici?
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1 commentaire:
I know these feelings too well. And I am not even as far as you are...
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