mardi 16 octobre 2007

COWARDICE

J’ai cette espece de lachete (pourquoi espece d’ailleurs, je devrais dire lachete tout court) qui m’empeche de parler franchement aux gens quand il le faudrait.

- Je n’osais pas dire a la nounou de Little Poppet qu’apres son conge de maternite Finn continuerait a priori d’aller a la crèche au lieu de revenir chez elle car je crains qu’elle ne puisse plus s’occuper aussi bien de lui avec un bebe de 3 mois. Finalement c’est DP qui lui a annonce.
- Je n’ose pas dire a ma femme de ménage que c’est de moins en moins propre et qu’elle ne merite pas l’argent qu’on lui donne chaque semaine (parce que c’est une immigree du Zimbabwe qui etait ingenieur la-bas et que je me sens un peu esclavagiste de l’employer a nettoyer mes toilettes).
- Je n’ose pas dire a mon pere que si mes parents sont au bord du divorce en ce moment c’est franchement de sa faute et qu’il devrait changer son comportement et je n’ose pas dire a ma mere qu’elle a reellement besoin de voir un psy après des annees de depression qui par ailleurs court dans la famille (car je n’ai jamais ose avoir des discussions franches comme cela avec mes parents).
- Je n’ose pas dire a DP tout ce que j’ai sur le coeur (car j’ai peur qu’il refuse la conversation comme d’habitude et que je me retrouve encore plus amere qu’avant).

Je ne sais pas exactement d’ou ca vient. Sans doute de la peur que ces gens ne m’apprecient/m’aiment plus autant après. C’est vrai, je veux que tout le monde m’aime. C’est idiot et impossible. Peut-etre suffirait-il que je m’aime un peu plus moi-meme? Serait-ce la pire des choses si on me trouvait un peu moins “nice” parfois?

Toujours est-il que je me deteste apres chaque tentative avortee. Il faut que je trouve un truc pour franchir le pas...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vois que le post de christie t'inspire ;-)
Je vais avoir 50 balais et j'en suis toujours là moi aussi. Disons, presque. Je me suis un chouia améliorée mais c'est pas encore top top. Et l'analyse est la même que la tienne: la peur de ne plus être aimée. Par contre, je n'ai toujours pas trouvée à quoi ça tenait.
Et à ceux dont je suis absolument certaine de l'amour (et ça se limite curieusement à l'homme et aux enfants), je peux leur dire tout ce que j'ai sur le coeur. Bisquant pour eux quand même.

Anonyme a dit…

en même temps certaines choses une fois qu'on les a lâchées, ça va mieux..

et ta femme de ménage, elle doit être bien contente d'avoir trouvé un taf. Il ne faut pas qu'elle fasse la fine bouche, CE N EST PAS JUSTE. Si ce boulot est trop bien pour elle, mais qu'elle le laisse à qqun qui va aimer prendre soin de ta maison. I think.

Anonyme a dit…

ahlala, je crois qu'on est plusieurs dans ce cas (pour les parents, j'ai abandonné ... le jour où j'ai dit ce que je pensais, ça m'est revenue en peine figure comme un boomerang... je n'essaye plus de prendre soin d'eux contre leur gré maintenant...)
quant au DP, je vois assez le schéma, j'en suis un peu là en ce moment, et les rares fois où j'ai lâchés les trucs que j'avais sur le coeur, pareil, ça m'a fait plus de mal que de bien... mais je crois que je vais recommencer... 100 fois remettre le métier sur l'ouvrage ;-)
courage...