Photo du weekend, notez la foule sur les plages neo-zelandaises!
Malgre le stress, le mauvais sommeil et les coups de cafards, j'arrive encore a sourire et a cherir les bons moments. Comme notre weekend, parfaitement parfait, et mon calin ce midi avec le petit Jamie qui a vu le jour il y a moins de 36 heures... ah cette odeur et cette douceur du nourrisson!
Et puis ce soir cette petite histoire que je voulais partager en esperant qu'elle vous donne le sourire aussi:
by an Anonymous 2nd grade teacher
I've been teaching now for about fifteen years. I have two kids myself, but the best birth story I know is the one I saw in my own second-grade classroom a few years back.
When I was a kid, I loved show-and-tell. So I always have a few sessions with my students. It helps them get over shyness and usually, show-and-tell is pretty tame. Kids bring in pet turtles, model airplanes, pictures of fish they catch, stuff like that. And I never, ever place any boundaries or limitations on them. If they want to lug it in to school and talk about it, they're welcome.
Well, one day this little girl, Erica, a very bright, very outgoing kid, takes her turn and waddles up to the front of the class with a pillow stuffed under her sweater.
She holds up a snapshot of an infant. "This is Luke, my baby brother, and I'm going to tell you about his birthday."
"First, Mom and Dad made him as a symbol of their love, and then Dad put a seed in my Mom's stomach, and Luke grew in there. He ate for nine months through an umbrella cord."
She's standing there with her hands on the pillow, and I'm trying not to laugh. The kids are watching her in amazement.
"Then, about two Saturdays ago, my Mom starts saying and going , 'Oh, Oh, Oh, Oh! ' Erica puts a hand behind her back and groans. "She walked around the house for, like an hour, 'Oh, oh, oh!' Now this kid is doing a hysterical duck walk and groaning.
"My Dad called the middle wife. She delivers babies, but she doesn't have a sign on the car like the Domino's man. They got my Mom to lie down in bed like this." Then Erica lies down with her back against the wall.
"And then, pop! My Mom had ! this bag of water she kept in there in case he got thirsty, and it just blew up and spilled all over the bed, like psshhheew!" This kid has her legs spread with her little hands miming water flowing away.
"Then the middle wife starts saying 'push, push,' and 'breathe, breathe'. They started counting, but never even got past ten. Then, all of a sudden, out comes my brother. He was covered in yucky stuff that they all said it was from Mom's play-center, so there must be a lot of toys inside there."
Then Erica stood up, took a big theatrical bow and returned to her seat. Ever since then, when it's show-and-tell day, I bring my camcorder, just in case another "Middle Wife" comes along.
jeudi 31 janvier 2008
jeudi 24 janvier 2008
Bad sleep
Je suis partagee entre l’inquietude, la culpabilite et avouons-le aussi le soulagement un peu honteux d’etre tellement loin que je ne peux physiquement rien faire.
Ma grand-mere, dont l’etat porte desormais le tampon officiel d’Alzheimer va de moins en moins bien chaque jour. Ma mere n’en peut plus, après 11 mois de 24h/24 et de 7j/7 qui ont ete je crois encore plus difficiles emotionnellement que physiquement. Mon pere est devenu mechant (employons le mot franchement) avec ma grand-mere, mes parents sont au bord du divorce et ma mere au bord du gouffre.
Pour couronner le tout, mon frere et sa copine se sont separes la semaine derniere, elle quittant la maison avec leur fils d’un an, apres que mon frere soit revenu une fois de plus saoul d’une de ses virees entre copains quasi quotidiennes.
C’est pour ma mere que je suis le plus inquiete. Elle m’a semblee vraiment suicidaire au telephone. J’ai pense lui envoyer des fleurs. Puis j’ai change d’avis. Je lui envoie a la place un DVD des derniers exploits de Little Poppet, en esperant que cela la fera rire plutot que pleurer.
J’ai l’impression de porter un fardeau, invisible mais bien present, rempli de choses auxquelles je suis tres attachee mais de plus en plus lourd a porter et j’ai quelquefois la tentation de vouloir le jeter sur le bord de la route…
mardi 22 janvier 2008
Aloof
Meme si dans 99% des cas nous sommes extremement fiers d’etre kiwis, de faire partie de cette nation si attachante et de faire notres toutes ces valeurs intrinsequement neo-zealandaises, tres bien resumees en ce jour-meme des funerailles nationales de Sir Edmund Hillary [que je suis en train de regarder a l'instant meme en direct live de mon bureau], ce n’est definitivement pas vrai quand nous allons a un concert.
Morcheeba avait deja ete desastreux il y a quelques annees lors de la tournee qui avait suivi la sortie de l’album Back To Mine. Une salle de petite taille, le St James Theatre au coeur de Queen Street, une chanteuse a block et pas une onde de reaction parmi l’audience. Skye, la chanteuse, avait fini par crier de toute la force de ses poumons: “Come on New Zealand, WAKE UP!’. Bref un concert gache par le manque d’ambiance.
Samedi soir nous etions au Western Spring Stadium en compagnie de 35000 autres kiwis pour voir The Police faire son grand retour. Mr Sting, plus sexy que jamais dans son marcel blanc moulant, bronze et muscle, avec une barbe naissante et grisonnante et une voix toujours aussi envoutante et puissante. Malgre leur age, les 3 rockers se sont donne a fond, a tel point qu’on aurait pu se croire revenus au debut des annees 80. Helas, nous etions entoures par une maree de tetes toutes plus immobiles les unes que les autres. Pas un mouvement de foule, pas une main en l’air, personne ne dansait, aucune energie. J’avais honte pour Sting, Andy et Stewart. Le spectacle devait etre desolant depuis leur grande scene faisant face a l’amphiteatre naturel. J’ai sincerement regrette mes $300 de billets.
C'est comme le match de la finale du Super 14 (a l'epoque Super 12) ou les Blues, l'equipe d'Auckland, ont gagne a domicile a Eden Park. A peine quelques applaudissements et hop, les 40 000 spectateurs se sont disperses en silence. Unbelievable! Je ne sais pas si c'est l'heritage british un peu coince et froid mais c'est tres deroutant pour une mediterraneenne comme moi.
[Tiens, une autre petite raison a mettre dans la liste des “pour ou contre” pour savoir si nous allons rester ou partir.]
jeudi 17 janvier 2008
Sorrow
9 ans qu'ils attendaient ca. 108 mois d'espoir toujours plus fragile et de deceptions toujours plus brutales, de rendez-vous de docteur en specialiste, de prises de sang en piqures d'hormones. Le chemin difficile, courageux, genereux et plein d'amour familial qu'ils avaient commence de gravir l'annee derniere, celui de la surrogate mother, sa soeur a elle.
Et puis ce miracle de la nature, un beau jour de fin septembre, un beau jour de printemps. L'espoir qui renait tout doucement, qu'on essaie de contenir, qu'on essaie de choyer aussi. Jusqu'a cette date mythique des 12 semaines et des images, des mots et des preuves qui rassurent, qui donnent la force d'y croire pour de bon, de l'annoncer au monde. Et ces quelques semaines de bonheur dans l'impatience et la joie.
Oh combien brutale est la chute cette fois, le sommet etait a portee de main. Je ne sais comment vous consoler. Rien ne peut vous consoler. Je peux juste etre la, et ressentir un peu de cette peine qui vrille le coeur et les tripes et qui fait si mal...
mardi 15 janvier 2008
I'm the queen
Depuis que Little Poppet est la, j’ai envie de traditions. De traditions francaises. Plus culinaires que religieuses devrais-je avouer. J’ai donc fait un sapin de Noel malgre la saison incongrue, des escargots de Bourgogne pour le reveillon et le 6 janvier dernier j’ai cuisine ma toute premiere galette des rois. Le plus dur c’etait la pate feuilletee, mais la frangipane, trop facile! S’est pose le probleme de la feve. J’ai choisi un joli petit caillou noir du jardin. La couronne fut improvisee a la derniere minute avec du simple papier blanc.
Prochaine etape: la chandeleur. Le plus dur, ca va etre de trouver du cidre. Aucun liquor store n’en importe ici mais je pense avoir un tuyau via notre ami Alex, restaurateur francais installe ici…
Et puis je dois dire que ca ravit nos amis kiwis. Tous ces plats exotiques et les petites histoires et coutumes qui vont de pair, "it’s soooooo French" :-) !
mercredi 9 janvier 2008
Staying for good...or not?
Nous tournons en rond avec cette question. Allons-nous rentrer en France ou pas? Si oui quand et comment?
Prenons le probleme a l’envers: puisque nous sommes heureux ici (tres bonne qualite de vie, bon groupe d’amis, environnement agreable pour elever des enfants), quelles seraient les consequences que nous devrions assumer?
1 – Les vacances en France: avec des enfants, nous pourrions au mieux rentrer en France tous les 2 ans. Deja cette annee nous ne pouvons pas rentrer (nous n’avons pas encore ose l’annoncer a nos familles, ca va etre le drame…) Et encore, cela veut dire passer toutes nos economies dans ces satanes billets d’avion… Un aller retour coute environ $2500 (1250 euros), a multiplier par 3 pour l’instant et sans doute plus ensuite.
2 – Les voyages: si nous restons ici, nous n’aurons ni l’argent ni les vacances (4 semaines de conges payes ici) pour voyager. Et puis on est loin de tout a part l’Australie et les quelques iles du Pacifique qui sont accessibles a des prix tellement exhorbitants que nous n’y sommes alles que 2 fois en 6 ans. Les voyages me manquent enormement et j’ai toujours pense que je voyagerais avec mes enfants.
3 – Les 2 familles: rester ca veut dire faire notre vie sans eux. Oui il y a la webcam et le telephone mais sincerement cela signifie elever nos enfants sans qu’ils connaissent vraiment leurs cousins, oncles, tantes et grand-parents. Ca nous fait mal au coeur rien que d’y penser. Puis nos parents ne rajeunissent pas…
4 – La langue: en regardant autour de nous plusieurs couples etrangers qui ont eleves leurs enfants ici, nous prenons conscience que le francais deviendra la seconde langue de nos enfants et surtout qu’ils ne la maitriseront pas bien. Il n’y a pas d’ecole francaise ici.
5 - L’ecole: ne commence qu’a 5 ans ici donc un cout enorme de garde d’enfants par rapport a la maternelle gratuite en France. Les ecoles publiques ont tres mauvaise reputation et les ecoles privees coutent cher et ne sont pas mixtes au niveau social, ce qui me chagrine beaucoup.
6 – Les prestations sociales: pas de secu (nous avons une mutuelle privee pas terrible et assez chere), pas de conges de maternite (je ne pense pas que nous pourrions nous permettre d’avoir les 3 enfants dont nous revons si nous restons ici), pas de rabattement d’impots lorsqu’on a des enfants, la liste comparative est tres longue.
Tristement, si nous devenions millionaires, tous ces problemes deviendraient secondaires: nous pourrions rentrer en France une fois par an, voyager ailleurs egalement, voire faire venir notre famille a nos frais, payer des ecoles privees...
Bon et bien il ne me reste plus qu’a aller acheter mon billet de loto :-)
Demain je fais le poste inverse!
Prenons le probleme a l’envers: puisque nous sommes heureux ici (tres bonne qualite de vie, bon groupe d’amis, environnement agreable pour elever des enfants), quelles seraient les consequences que nous devrions assumer?
1 – Les vacances en France: avec des enfants, nous pourrions au mieux rentrer en France tous les 2 ans. Deja cette annee nous ne pouvons pas rentrer (nous n’avons pas encore ose l’annoncer a nos familles, ca va etre le drame…) Et encore, cela veut dire passer toutes nos economies dans ces satanes billets d’avion… Un aller retour coute environ $2500 (1250 euros), a multiplier par 3 pour l’instant et sans doute plus ensuite.
2 – Les voyages: si nous restons ici, nous n’aurons ni l’argent ni les vacances (4 semaines de conges payes ici) pour voyager. Et puis on est loin de tout a part l’Australie et les quelques iles du Pacifique qui sont accessibles a des prix tellement exhorbitants que nous n’y sommes alles que 2 fois en 6 ans. Les voyages me manquent enormement et j’ai toujours pense que je voyagerais avec mes enfants.
3 – Les 2 familles: rester ca veut dire faire notre vie sans eux. Oui il y a la webcam et le telephone mais sincerement cela signifie elever nos enfants sans qu’ils connaissent vraiment leurs cousins, oncles, tantes et grand-parents. Ca nous fait mal au coeur rien que d’y penser. Puis nos parents ne rajeunissent pas…
4 – La langue: en regardant autour de nous plusieurs couples etrangers qui ont eleves leurs enfants ici, nous prenons conscience que le francais deviendra la seconde langue de nos enfants et surtout qu’ils ne la maitriseront pas bien. Il n’y a pas d’ecole francaise ici.
5 - L’ecole: ne commence qu’a 5 ans ici donc un cout enorme de garde d’enfants par rapport a la maternelle gratuite en France. Les ecoles publiques ont tres mauvaise reputation et les ecoles privees coutent cher et ne sont pas mixtes au niveau social, ce qui me chagrine beaucoup.
6 – Les prestations sociales: pas de secu (nous avons une mutuelle privee pas terrible et assez chere), pas de conges de maternite (je ne pense pas que nous pourrions nous permettre d’avoir les 3 enfants dont nous revons si nous restons ici), pas de rabattement d’impots lorsqu’on a des enfants, la liste comparative est tres longue.
Tristement, si nous devenions millionaires, tous ces problemes deviendraient secondaires: nous pourrions rentrer en France une fois par an, voyager ailleurs egalement, voire faire venir notre famille a nos frais, payer des ecoles privees...
Bon et bien il ne me reste plus qu’a aller acheter mon billet de loto :-)
Demain je fais le poste inverse!
Cartoon by Dave Walker. Find more cartoons you can freely re-use on your blog at We Blog Cartoons.
mardi 8 janvier 2008
Bliss
Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas eu de vraies vacances. Les vacances en France ne comptent pas vraiment entre les 40 heures de voyage, le decalage horaire, les 2 familles et les pressions multiples et variees…
Quel bonheur de pouvoir se reveiller, trainer au lit avec Little Poppet, faire cuire le petit dejeuner sur le BBQ sur la terrasse, prendre le temps de decider de ce que l’on fera – ou pas – dans la journee, de nager tous les jours dans l’eau de mer a 21 degres.
La Nouvelle Zelande etant le pays de l’outdoor, l’ete est bien sure la meilleure saison pour en profiter pleinement.
Et Auckland offre a moins d’une heure de route des dizaines de destinations toutes plus splendides les unes que les autres. Nous avons fait du velo, des escapades en ferry a travers le Hauraki Gulf, beaucoup de chateaux de sable blanc sur la cote est, nous nous sommes roules dans le sable noir de la cote ouest, avons fait decouvrir les joies du kayak a LP, cuisine des clafoutis et reussi a faire manger des escargots de Bourgogne a une dizaine de kiwis maintenant convertis... Un vrai regal ces 2 dernieres semaines. A tel point que je questionne desormais serieusement notre decision de rentrer definitivement en France en 2009.
Le retour au boulot depuis hier est d’autant plus difficile. Je n’arrive pas a trouver une quelconque motivation pour boucler mon budget ou mettre a jour mon project plan. Le but du jour: sortir a 16h et foncer direct a la plage rejoindre mes 2 hommes.
Happy 2008 to you all.
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