I suspect it might come from the fact that most of them have gone to a girls only school but I had never experienced before in France the closeness and solidarity I have experienced here between women.
The first shock probably happened when the person who got the big job I didn’t get and therefore became my boss, also became, against all odds, my closest friend.
And I guess it’s particularly obvious when you become a mum. The system of coffee groups, formed during your antenatal classes, is wonderful. You get to belong to a network of people who are going through the same life changing experiences you are and who you get to socialise with at times where having a screaming newborn baby doesn’t technically qualify as company. It plays an amazing support role in the community. I have personally formed true friendships with several women who had a baby at the same time I did. And the nice thing is that we’re all going through our second pregnancy together as well and that our children enjoying playing together.
Looking back at my relationships with girls in France, there was always this underlying jealousy or competition that you can never really get rid of; insidiously polluting everything. It’s probably why my best friends were actually guys in high school. I couldn’t be bothered with gossip and daily drama.
But I am proud to say that I have definitely overcome this. And losing my cherished girlfriends here if we do go away one day will be one of the hardest things to let go of.
mardi 15 juillet 2008
jeudi 3 juillet 2008
Around the world
Inspiree par Lola, j’ai voulu lister mes demenagements successifs ces 16 dernieres annes:
Septembre 1992: Nevers – Dijon dans le petit studio miteux qui surplombait la cour pleine de rats.
Septembre 1993: Nevers – Evry Courcouronnes, residence du campus de l’INT
Septembre 1994: Emmenagement a Evry toujours avec le future mari dans un studio de 16m carres
Juin 1996: Sous location temporaire d'un studio rue Brea (oh Saint Germain des Pres l'ete!)
Septembre 1996: Paris – Athenes [dans ma fiat panda noire bourree a craquer via les Alpes, Ancona et Patras]. Studio excentre a Agia Paraskevi, pres du Lycee francais.
Janvier 1997: Agia Paraskevi -> Methonis en plein centre d’Athenes, pres des tavernas et avec vue imprenable sur l’Acropole depuis la terrasse immense de notre 6eme etage.
Septembre 1997: Athenes – Nevers via Marseille et Nantes, et via charter Virgin et ambulance.
Janvier 1998: Nevers – Paris, rue de la Roquette, minuscule studio au coeur de Bastille
Juin 1998: Rue de la Roquette -> 150 Boulevard Montparnasse, avec ses belles poutres,sa grande cuisine et sa salle de bain baroque.
Janvier 1999: Bd Montparnasse -> rue Alphonse Daudet, Alesia, l’apres-divorce…
Juillet 2000: Paris – St Denis de la Reunion
Juillet 2001: Saint Denis de la Reunion – Trois Bassins (La Reunion): emmenagement avec DP
Septembre 2001: Reunion – Rue Alphonse Daudet, Paris. La deprime.
Fevrier 2002: Paris – Auckland. Van Toyota converti en maison ambulante.
Juin 2002: Van -> Ponsonby (Auckland) avec des flatmates gallois et ecossais.
Septembre 2002: Bye bye les flatmates bordeliques, petit nid douillet toujours a Ponsonby.
Juillet 2003: Ponsonby – Mt Eden, quartier moins branche mais appartement plus spacieux
Decembre 2005: Mt Eden, Panmure (banlieue populaire d’Auckland): l’achat de la premiere maison
2009: ???
Septembre 1992: Nevers – Dijon dans le petit studio miteux qui surplombait la cour pleine de rats.
Septembre 1993: Nevers – Evry Courcouronnes, residence du campus de l’INT
Septembre 1994: Emmenagement a Evry toujours avec le future mari dans un studio de 16m carres
Juin 1996: Sous location temporaire d'un studio rue Brea (oh Saint Germain des Pres l'ete!)
Septembre 1996: Paris – Athenes [dans ma fiat panda noire bourree a craquer via les Alpes, Ancona et Patras]. Studio excentre a Agia Paraskevi, pres du Lycee francais.
Janvier 1997: Agia Paraskevi -> Methonis en plein centre d’Athenes, pres des tavernas et avec vue imprenable sur l’Acropole depuis la terrasse immense de notre 6eme etage.
Septembre 1997: Athenes – Nevers via Marseille et Nantes, et via charter Virgin et ambulance.
Janvier 1998: Nevers – Paris, rue de la Roquette, minuscule studio au coeur de Bastille
Juin 1998: Rue de la Roquette -> 150 Boulevard Montparnasse, avec ses belles poutres,sa grande cuisine et sa salle de bain baroque.
Janvier 1999: Bd Montparnasse -> rue Alphonse Daudet, Alesia, l’apres-divorce…
Juillet 2000: Paris – St Denis de la Reunion
Juillet 2001: Saint Denis de la Reunion – Trois Bassins (La Reunion): emmenagement avec DP
Septembre 2001: Reunion – Rue Alphonse Daudet, Paris. La deprime.
Fevrier 2002: Paris – Auckland. Van Toyota converti en maison ambulante.
Juin 2002: Van -> Ponsonby (Auckland) avec des flatmates gallois et ecossais.
Septembre 2002: Bye bye les flatmates bordeliques, petit nid douillet toujours a Ponsonby.
Juillet 2003: Ponsonby – Mt Eden, quartier moins branche mais appartement plus spacieux
Decembre 2005: Mt Eden, Panmure (banlieue populaire d’Auckland): l’achat de la premiere maison
2009: ???
Memory lane
30 septembre 1990. C’etait un dimanche pluvieux je crois. Il y avait un halo bleu dans sa chambre comme pour creer un espace rien qu’a nous. Bohemian Rhapsody de Queen jouait sur la stereo.
L’excitation. L’apprehension. Le plaisir. La sensation tellement nouvelle de le sentir en moi, de cet unisson corporel ressenti pour la toute premiere fois, pour lui, pour moi et qui materialisait si parfaitement nos sentiments, eux aussi intenses, nouveaux et renversants.
Ce soir la, en rentrant chez moi apres mon trajet en corail, je me suis refugiee dans la salle de bains, pour etudier mes nouveaux traits de femme. J’etais persuadee que ce bouleversement et ce que je croyais etre mon passage a l’age adulte se voyait sur mon visage et j’etais d’ailleurs convaincue – et paniquee a l'idee - que ma mere ne manquerait pas de s’en apercevoir.
Si jamais je me trouve un jour dans la meme situation que les personnages de Stephan Merrill Block dans The Story of Forgetting – que je viens de devorer – j’espere que ce sera une des pepites qui survivra dans mes cellules intactes.
L’excitation. L’apprehension. Le plaisir. La sensation tellement nouvelle de le sentir en moi, de cet unisson corporel ressenti pour la toute premiere fois, pour lui, pour moi et qui materialisait si parfaitement nos sentiments, eux aussi intenses, nouveaux et renversants.
Ce soir la, en rentrant chez moi apres mon trajet en corail, je me suis refugiee dans la salle de bains, pour etudier mes nouveaux traits de femme. J’etais persuadee que ce bouleversement et ce que je croyais etre mon passage a l’age adulte se voyait sur mon visage et j’etais d’ailleurs convaincue – et paniquee a l'idee - que ma mere ne manquerait pas de s’en apercevoir.
Si jamais je me trouve un jour dans la meme situation que les personnages de Stephan Merrill Block dans The Story of Forgetting – que je viens de devorer – j’espere que ce sera une des pepites qui survivra dans mes cellules intactes.
mercredi 2 juillet 2008
How slow my heart is beating
As I was walking up from the train station this morning, I caught sight of a couple on the sidewalk. They were in their late twenties probably, smartly dressed for work, both quite tall. They were standing facing each other, very close, oblivious to the flood of pedestrians passing them. The man was gently stroking the woman’s cheek and the intensity of his look was made of lust, love and excitement. I kept walking, feeling happy and envious at the same time and longing for that kind of feeling.
vendredi 20 juin 2008
Sparkles
Presque 3 semaines depuis mon dernier post... mais dont presque la moitie a etre maman solo ou les jours sont comme ratatines dans un grand tourbillon noir.
Malgre cela, quelques etincelles de lumiere dans le tunnel:
- un entretien pour la radio avec le commandant d'une fregate francaise en mission a Auckland pour quelques jours, j'en ai bien sur profite pour toucher le pompon rouge d'un des matelots.
- un lunch galettes a Torchon avec mon amie Kellie
- un petit dejeuner d'anniversaire au lit avec gateau au chocolat, bougies, calins de mes hommes et un tres beau livre de Jamie Oliver... ce qui me fait penser que je ne m'occupe pas bien, non pas bien du tout de mes plantations de broad beans, broccoli et spinach...
- 10 minutes de relaxation totale dans la piscine a 35 degres, trainee comme un ruban dans l'eau dans les bras de ma prof d'aquagym
- une journee de sick day ou j'ai dormi de 10h du matin a 4h de l'apres-midi
- et le top du top cote etincelles: le concert de Liam Finn, genie kiwi de 24 ans
qui porte dignement le flambeau de son pere et de son oncle (Neil et Tim Finn, ex Crowded House et Split Enz). Probablement my best concert EVER, malgre le mal de dos et le gros ventre... je vous laisse decouvrir:
mardi 3 juin 2008
Pretending to be tourists
Nous avons profite de ce long weekend de 3 jours (bon anniversaire Madame la Reine d’Angleterre!) pour faire un plein d’activites touristiques.
Samedi, une croisiere sur un vieux voilier dans la baie d’Auckland sous un beau soleil d’automne. Dimanche, une visite a Sheep World avec le passage oblige de la tonte de moutons, d’une demonstration des prouesses de chiens de bergers et - cerise sur le gateau pour Little Poppet – biberons de lait donnes aux petits agneaux avec plein de calins qui nous ont laisse les mains pleines de lanoline.
Hier enfin, courses de chevaux au Ellerslie Race Course a cote de chez nous en ce Queen’s Birthday weekend, steeplechase au programme avec quelques chutes – sans gravite - qui ont fait beaucoup rire LP. Tres British ces courses, nous nous "anglo-saxisons" de jour en jour.
La cerise pour le gateau pour moi a ete de voir enfin le fond de ma corbeille de linge sale – c’est pathetique, je sais – et de faire une sieste de 2 heures lundi apres-midi suivie de la preparation d’un banana bread parfaitement reussi pour un vrai quatre-heure d’hiver, devant la cheminee.
Plein de bonnes choses donc pendant ce mini break – ne reste plus qu’a tenir la derniere ligne droite pendant les 16 prochaines semaines avant le debut de mon conge de maternite qui coincide judicieusement avec la fin de l’hiver. J’ai deja commence a faire des croix sur mon calendrier…
jeudi 29 mai 2008
The (single) rat race
I’ve been a working single mum for the last few days. Same thing will happen next week when DP goes away on business again for about a week. I’m definitely not cut for it.
Some days I didn’t even get to have lunch (I know, I know, being 20 weeks pregnant and skipping lunch is definitely not a good idea but I didn’t have a choice). I woke up around 6.15am, to be out of the door with a very uncooperative 2 year old (why wouldn’t he watch L’Ane Trotro before and after having breakfast and again after brushing his teeth?) by 7.45 to be able to catch the 8.15 train once he’s dropped at the caregiver, went through 6 meetings, 3 crisis, 10 voice messages and 54 urgent emails, caught the train back at 5.30pm to be at the caregiver no later than 6pm, stopped by the supermarket, cooked a very quick dinner, managed somehow to convince toddler to have some dinner, coerced toddler into bath through shameful bribery tactics, read stories, put toddler to bed, cleaned kitchen, sorted urgent mail, paid late bills online, prepared toddler’s lunch box for next day, went to bed, got out of bed to put load of clothes for next day in dryer, went back to bed, got up a couple of times to go to the loo thanks to child #2 pressing very annoyingly on bladder, went back to bed, worried about big meetings the next day, got up and checked up on toddler who was coughing like he had pneumonia, went back to bed and it felt like my alarm was suddenly ringing and I had to face yet another day 99% similar to the previous one…
Honestly, I take my hat off to all single parents. I don’t know how they make it through each day without collapsing or going completely mental.
The good news is, before DP goes away again on Tuesday, Monday is a public holiday (Queen’s birthday weekend, vive la Reine d’Angleterre!) so I’ve got 3 days to recharge batteries. And let's look on the bright side, we could be living in Paris and I'd have to get up at 5.15 instead of 6.15 and I'd only get home around 7.30pm!
Some days I didn’t even get to have lunch (I know, I know, being 20 weeks pregnant and skipping lunch is definitely not a good idea but I didn’t have a choice). I woke up around 6.15am, to be out of the door with a very uncooperative 2 year old (why wouldn’t he watch L’Ane Trotro before and after having breakfast and again after brushing his teeth?) by 7.45 to be able to catch the 8.15 train once he’s dropped at the caregiver, went through 6 meetings, 3 crisis, 10 voice messages and 54 urgent emails, caught the train back at 5.30pm to be at the caregiver no later than 6pm, stopped by the supermarket, cooked a very quick dinner, managed somehow to convince toddler to have some dinner, coerced toddler into bath through shameful bribery tactics, read stories, put toddler to bed, cleaned kitchen, sorted urgent mail, paid late bills online, prepared toddler’s lunch box for next day, went to bed, got out of bed to put load of clothes for next day in dryer, went back to bed, got up a couple of times to go to the loo thanks to child #2 pressing very annoyingly on bladder, went back to bed, worried about big meetings the next day, got up and checked up on toddler who was coughing like he had pneumonia, went back to bed and it felt like my alarm was suddenly ringing and I had to face yet another day 99% similar to the previous one…
Honestly, I take my hat off to all single parents. I don’t know how they make it through each day without collapsing or going completely mental.
The good news is, before DP goes away again on Tuesday, Monday is a public holiday (Queen’s birthday weekend, vive la Reine d’Angleterre!) so I’ve got 3 days to recharge batteries. And let's look on the bright side, we could be living in Paris and I'd have to get up at 5.15 instead of 6.15 and I'd only get home around 7.30pm!
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